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La Banque de France teste une CBDC de gros

 Améliorer les paiements transfrontaliers

la Banque de France a dévoilé les résultats de tests approfondis portant sur la monnaie numérique de banque centrale (wCBDC). Ces expériences ont démontré la faisabilité opérationnelle et la mise en œuvre pratique directement sur la technologie du grand livre distribué (DLT).

Dans ses conclusions, la banque centrale a souligné qu’une CBDC de gros pourrait jouer un rôle central dans l’amélioration des paiements, de la finalité du règlement et de la sécurité d’un large éventail d’actifs financiers. Les paiements transfrontaliers sont depuis longtemps affectés par des inefficacités, des retards et des coûts élevés. L’avènement d’une CBDC pourrait marquer un changement de paradigme dans ce domaine.

Moderniser les paiements

Tout ça pourrait faciliter le commerce et les investissements internationaux. La finalité du règlement en temps réel permise par la CBDC garantit que les transactions sont exécutées instantanément et avec une certitude irrévocable. Cela élimine le risque de règlement et minimise l’exposition aux fluctuations du marché, renforçant ainsi la stabilité financière et la confiance dans le système.

Un autre aspect remarquable du potentiel de la CBDC réside dans sa capacité à accueillir un large éventail d’actifs financiers. Des obligations d’État aux parts de fonds et aux actifs financiers non cotés. La forme symbolique de la monnaie de banque centrale peut révolutionner la manière dont ces actifs sont détenus et échangés.

Traditionnellement, certains actifs financiers, en particulier ceux qui ne sont pas cotés en bourse, sont limités en termes d’options de règlement. Avec l’introduction d’une CBDC, ces actifs peuvent être tokenisés et échangés sur une plateforme numérique, offrant un processus de règlement plus efficace et plus sûr.

Un peu d’historique

En mars 2020, la Banque de France s’est engagée dans une voie ambitieuse pour explorer les possibilités d’une CBDC. L’objectif était d’exploiter le potentiel des technologies cryptographiques de pointe pour améliorer divers aspects des opérations financières.

À la mi-2022, elle avait achevé la première phase d’expérimentation et était prête à passer à la seconde. S’appuyant sur les enseignements tirés de la première série de tests, la banque centrale a élargi le champ de ses expérimentations afin d’aborder des scénarios financiers plus complexes.

Cette phase a permis à la Banque de France d’affiner les fonctionnalités de la wCBDC et de relever tous les défis potentiels apparus au cours de la période de test initiale. Tout au long de son parcours, Elle a mené à bien douze expériences, chacune explorant différents aspects de l’application de la monnaie numérique.

L’une des expériences les plus innovantes a consisté à régler une obligation d’une valeur de 100 millions d’euros avec le Luxembourg à l’aide de la wCBDC. L’exécution réussie de cette transaction a démontré son potentiel dans la rationalisation des opérations financières à grande échelle, y compris les règlements interbancaires et transfrontaliers.

Roger Blonnay
Roger Blonnay
J'ai bourlingué à travers le monde comme journaliste itinérant. J'ai surtout écris des actualités commerciales et financières avant de plonger dans la cryptosphère en 2016. Ma passion, c'est l'investissement. Mais je m'intéresse également à la compréhension de la crypto du point de vue des finances personnelles et de ses fondamentaux.

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