Mo s’est fait épinglé en beauté
Selon un rapport de CNBC, les autorités sud-coréennes ont appréhendé le chef des affaires générales de Terra, Yu Mo. Le suspect a été capturé sans mandat d’arrêt pour l’empêcher de fuir le pays.
Mo est l’une des cinq personnes accusées par Séoul d’avoir prétendument violé la loi sur les marchés financiers en commettant une fraude. Avec Do Kwon, Mo aurait été impliqué dans la création, la promotion et le soutien de l’écosystème défaillant Terra (LUNA/LUC).
Le fiasco Luna restera dans les annales numériques
À son apogée, la capitalisation boursière de LUAN et l’UST s’élevait à plus de 40 milliards de dollars. Son effondrement a détruit le capital de plusieurs investisseurs et de nombreuses entreprises majeures du secteur des crypto-monnaies.
Ce fiasco a attiré l’attention des autorités de Corée du Sud, déterminées à traduire Do Kwon et d’autres membres clés de Terra en justice. Kwon est le principal suspect, il est le PDG de la société à l’origine de LUNA, Terraform Labs.
Avec l’aide d’INTERPOL
Kwon a pourtant réussi à échapper aux autorités du pays asiatique et de l’étranger. C’est pourquoi les forces de l’ordre à l’origine de l’enquête ont émis un mandat d’arrêt contre son fondateur.
Ce mandat a été étendu au-delà des frontières sud-coréennes avec la coopération d’Interpol. Cette agence a émis une notice rouge, un mandat d’arrêt exécutoire par tous ses membres, contre Kwon.
Le fondateur de Luna se cache mais pas sur Twitter
Kwon a nié les allégations, l’enquête criminelle et son lien avec environ 100 millions de dollars en BTC confisqués sur la plateforme d’échange crypto. Hier encore, il a reconnu que le fait de parler sur Twitter de l’enquête criminelle pourrait lui être préjudiciable s’il devait se défendre devant un tribunal.
Ergo, l’enquêteur de la chaîne, a examiné les fonds attribués à la Luna Foundation Guard (LFG). Ces fonds étaient ceux gelés par les autorités sud-coréennes, un autre pays qui ne serait pas contrôlé par Do Kwon. Ergo a pu relier le porte-monnaie LFG aux transactions effectuées sur KuCoin et OKX, les bourses concernées par l’enquête. Il a pu déterminer que les fonds sont tous liés à une seule entité. En raison de la quantité de BTC saisie, Ergo se demande pourquoi personne d’autre ne s’est plaint de la confiscation de ses fonds sur ces plateformes.
