Monétisation de la passion grâce au web3

Les Big Four et leurs bénéfices records

Les menaces de bannissement de TikTok, les scandales récurrents de violations de données chez Facebook et les révélations sur les échanges de données entre les grandes plateformes technologiques dominent l’actualité. Malgré ces turbulences, les rapports financiers des principales plateformes technologiques révèlent des profits astronomiques. Les bénéfices cumulés dépassent les 100 milliards de dollars, stimulés par une hausse de l’engagement utilisateur et des investissements publicitaires. Cependant, cette prospérité ne se reflète pas chez les créateurs de contenu qui utilisent ces plateformes. Moins de 0.5% d’entre eux gagnent réellement de l’argent de manière significative.

L’économie des créateurs est en plein essor et devrait doubler dans les quatre prochaines années, surpassant même la croissance mondiale du secteur du jeu. Cependant, la distribution inégale des revenus entre les géants de la technologie et les créateurs de contenu persiste. Un schéma où le 1% le plus riche bénéficie de l’effort des 99% restants.

La majorité des créateurs, à l’exception de quelques influenceurs à temps plein, reste au bas de l’échelle économique malgré leur contribution quotidienne significative à l’économie sociale. Créer du contenu, analyser des données d’utilisateur tard la nuit, naviguer à travers des algorithmes changeants et chercher une validation sociale Tout cela sans garantie de sécurité pour leur compte ou leur propriété intellectuelle en raison de politiques opaques.

Peut-on envisager un web3 adapté aux réseaux sociaux?

Historiquement, le financement de la créativité par des communautés fidèles n’est pas nouveau et existe depuis l’époque de Shakespeare. La vraie question est de savoir ce que le web3 peut apporter de plus à ce modèle. Malgré le coût élevé de la technologie, surtout pour le contenu généré par les utilisateurs, les géants des médias sociaux ont leurs raisons pour ne pas partager davantage leurs revenus. Toutefois, cela ne devrait pas empêcher les créateurs de maximiser leurs revenus potentiels.

La décentralisation pourrait bien être la solution. Elle peut offrir une répartition plus équitable des revenus et favorisant une participation accrue des utilisateurs. Nous observons déjà des créateurs qui se détournent des partenariats traditionnels avec les marques pour se concentrer sur la construction de leurs propres communautés qui valorisent et rémunèrent directement leur créativité et leur connexion personnelle.

Les plateformes SocialFi du web3 illustrent parfaitement cette transition. Elles permettent la propriété via l’accès protégé par token et liant la valeur de ce token au capital numérique d’un créateur. Cela crée un écosystème rentable où chaque interaction enrichit la synergie créateur-utilisateur.

L’impact des cryptomonnaies sur les créateurs du web3

Avec l’attention croissante portée au bitcoin et aux autres cryptomonnaies, de nombreux créateurs axés sur le web3 ont émergé. Ils utilisent des plateformes comme X, Telegram, Instagram et YouTube pour éduquer et augmenter la valeur de leur marque. Les projets décentralisés et les communautés innovantes basées sur le web3 offrent des nouvelles avenues de monétisation passionnantes.

Les utilisateurs aspirent à être plus que de simples participants passifs. Ils veulent interagir avec les créateurs et être récompensés pour cela. Les plateformes à tokens apportent une valeur ajoutée significative en permettant un modèle d’engagement et de monétisation où de véritables communautés peuvent se développer, bénéficiant à la fois aux fans et aux créateurs.

Finalement, un écosystème de monétisation transparent est crucial pour motiver tous les participants et garantir la durabilité des plateformes. Un système de récompense équilibré devrait être transparent et valoriser l’engagement de qualité. Seule une gestion efficace et une tokenomie bien conçue permettront à ce secteur de prospérer,