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Le Brésil ne veut plus entendre parler de dollars

On se parle entre membres

Les États-Unis voient leur monnaie, autrefois si puissante, se déprécier. et ce en raison de problèmes croissants tels que l’augmentation de la dette, la hausse des taux d’intérêt, l’inflation et l’incertitude croissante sur les marchés financiers. Les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont activement cherché des alternatives à la monnaie américaine chancelante, alors que les États-Unis luttent pour rétablir la stabilité.

L’une des plus grandes économies du groupe BRICS, la Chine, a commencé à discuter avec d’autres membres de l’utilisation de leurs monnaies nationales dans les échanges commerciaux. Luiz Lula da Silva, président du Brésil, a également reconnu la nécessité d’utiliser une monnaie alternative au dollar américain.

Une période difficile pour le dollar

M. Lula a déclaré que les pays d’Amérique du Sud devaient s’unir pour lutter contre la pauvreté, soulignant ainsi la nécessité d’une collaboration régionale. Il a déclaré qu’il serait disposé à discuter des demandes d’adhésion d’autres pays lors de la future conférence des BRICS.

Le projet de Lula de faire des affaires dans des monnaies autres que le dollar américain semble de plus en plus réalisable. En avril, il a fait part de son approbation d’une nouvelle monnaie des BRICS destinée à être utilisée dans le commerce international.

Diversification de réserve de change

Il s’agirait d’un changement majeur par rapport au système financier international dominé par le dollar américain. Des rapports récents indiquent que les pays des BRICS étudient activement la possibilité d’établir une telle monnaie. Ces derniers mois, de grandes économies comme la Chine, la Russie et l’Iran ont réduit leur dépendance à l’égard du dollar américain.

Ces pays diversifient leurs réserves de change. Et explorent la possibilité d’utiliser des monnaies régionales ou des monnaies plus fortes. Comme le yuan chinois, pour compenser les risques associés à la baisse de la valeur du dollar. Il n’est donc pas étonnant que cela puisse favoriser l’adoption des cryptomonnaies.

Roger Blonnay
Roger Blonnay
J'ai bourlingué à travers le monde comme journaliste itinérant. J'ai surtout écris des actualités commerciales et financières avant de plonger dans la cryptosphère en 2016. Ma passion, c'est l'investissement. Mais je m'intéresse également à la compréhension de la crypto du point de vue des finances personnelles et de ses fondamentaux.

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