Sony Bank, une branche du géant japonais du divertissement et des jeux, Sony, a entamé un essai pour développer son propre stablecoin indexé sur une monnaie fiduciaire, selon un rapport de Nikkei. Ce projet pilote s’effectuera sur la blockchain Polygon et vise à exploiter les stablecoins pour dynamiser les activités de Sony dans les domaines des jeux et du sport, en bénéficiant de frais de transaction réduits. Le projet pilote examinera les questions juridiques liées à la circulation de stablecoins adossés au yen sur une période de quelques mois avec le soutien de la société belge SettleMint pour le développement.
Dans le cadre de son engagement croissant envers les technologies Web3, Sony a récemment pris des initiatives significatives, notamment le dépôt d’un brevet pour l’utilisation de tokens non fongibles (NFT) afin d’accroître la flexibilité des actifs dans les jeux, en partenariat avec Startale Labs pour développer son propre réseau public de blockchain. Ce projet, qui a nécessité dix-huit mois de développement, est désormais en phase d’exécution.
Le Japon, qui a mis en place un cadre réglementaire pour les stablecoins à la suite de l’effondrement de TerraUSD, exige que ces derniers soient adossés au yen ou à une autre monnaie officielle et garantit leur échange à valeur nominale pour protéger les consommateurs. Cette régulation a stimulé l’intérêt pour les stablecoins dans la quatrième plus grande économie mondiale, avec des entreprises comme Binance Japon et la grande banque MUFG explorant les stablecoins adossés à des monnaies fiduciaires, ainsi que Circle et SBI Holdings envisageant d’introduire l’USDC sur le marché japonais.
Plus récemment, la banque régionale japonaise Hokkoku a lancé Tochika, la première pièce stable du pays soutenue par des dépôts bancaires, initialement disponible dans certains commerces de Suzu, préfecture d’Ishikawa.
