L’activité des baleines empêche les chutes importantes du bitcoin
On peut constater dans le graphique ci-dessous que nous n’avons pas connu les chutes importantes qui ont caractérisé les cycles précédents. Chaque fois que le bitcoin passe sous la barre des 58’000 dollars, les baleines se précipitent pour acheter. Elles comprennent donc que ce prix représente un prix attractif. Ce comportement est largement dû à la dépréciation de 40% du dollar américain depuis 2020. Si le bitcoin atteint 100’000 dollars aujourd’hui, cela n’équivaut qu’à 60’000 dollars en 2020. En réalité, nous n’avons donc pas encore atteint un sommet historique en tenant compte de la dépréciation du dollar. Et cela rend le prix actuel encore plus attrayant. Les baleines en sont bien conscientes lorsqu’elles achètent à 58’000 dollars.
Contrairement aux cycles précédents, aucun creux majeur ne s’est produit. Nous n’avons observé qu’une baisse de 27%. En revanche, au cours du dernier cycle, de 2018 à 2021, nous avons assisté à d’énormes baisses dans un marché haussier, certaines atteignant 60% ou 52%. Cette fois-ci, cependant, le marché est plus stable. Pourquoi ? Nous avons maintenant des acheteurs institutionnels et le bitcoin est fermement reconnu comme une classe d’actifs légitime. C’est un peu comme si un groupe secret de baleines achetait constamment les baisses. L’absence de corrections massives est le signe d’une forte demande, même si elle n’est pas toujours évidente.
Les principaux acheteurs soutiennent les prix
Depuis le mois de mars, les creux sont constamment achetés. Cependant, dès que le bitcoin s’approche de la fourchette de 67’000 à 70’000 dollars, il est rapidement vendu. Cela suggère que le prix est plafonné et que le marché est encore en train de réfléchir à la direction qu’il prendra à partir de maintenant.
Il est possible que de futures baisses de taux ou de nouvelles émissions de monnaie alimentent de nouvelles hausses de prix. En fin de compte, la dynamique du marché est en train de changer et il est fascinant d’observer comment les principaux acteurs continuent d’acheter des baisses alors que des prises de bénéfices à court terme se produisent encore à des niveaux clés.
