Le Yin et le Yang numérique
L’ère des métavers se profile à l’horizon avec son lot de défis pour notre vie privée et notre sécurité. Plus il devient populaire, plus les criminels se cachent au coin de la rue pour vous escroquer ou même vous faire du mal.
Les premiers utilisateurs de metavers font déjà état de harcèlement, de discours haineux, d’intimidation et même de viols. Il y a beaucoup de problèmes techniques et de conception à résoudre avant de pouvoir naviguer en toute transparence d’une application à l’autre. Du monde physique au monde virtuel.
Anticiper les malversations du metavers
Il est difficile de prévoir les cybermenaces pour un espace qui n’existe pas encore et qui peut ou non exister sous la forme que nous avons envisagée. En gardant cela à l’esprit, il faut réfléchir à des idées pour affiner notre compréhension du métavers et identifier les menaces contre et à l’intérieur de celui-ci.
Les criminels seront là pour arnaquer et escroquer les gens dans un environnement qui ne leur est pas familier. D’ici trois à cinq ans, davantage d’applications de type metavers seront utilisées pour le travail à distance, le divertissement, l’éducation et le shopping.
L’avènement du darkvers inévitable
Plus les possibilités sont grandes, plus le risque est grand. L’une des menaces intrigantes est l’émergence du darkvers, le dark web du metavers. Il est plus dangereux que le dark web en raison de la présence pseudo-physique des utilisateurs. Il imite les réunions physiques clandestines par rapport aux fils de discussion ouverts purement en ligne des forums criminels du dark web.
Le darkvers, tout comme le dark web, sert à faciliter et à mener des activités illégales. Il pourrait également être utilisé pour la liberté d’expression contre des entités ou des gouvernements oppressifs. Le darkvers pourrait devenir la planque des criminels sans que les forces de l’ordre puissent y accéder.
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La face cachée du metavers qu’on ne voudra pas voir
Le darvers pourrait devenir un espace pour les places de marché souterraines dans le metavers. Ces places de marché seront utilisées pour des activités illégales ou criminelles. Les utilisateurs auront probablement besoin de jetons d’authentification pour y accéder. Même si les forces de l’ordre ont connaissance de ces espaces, elles ne pourraient pas les infiltrer sans jetons d’authentification.
Les chercheurs ont également fait valoir qu’il pourrait être extrêmement difficile pour les forces de l’ordre d’intercepter les communications échangées. Les utilisateurs du darkvers pourraient mettre en œuvre des messages basés sur la localisation ainsi que des messages de proximité pour les espaces métavers.
Comme les forces de l’ordre n’ont aucun moyen de surveiller la pédopornographie ou les agressions sexuelles dans le darkvers, ces types de crimes vont progressivement se développer. Les forces de l’ordre auront du mal à retrouver les délinquants.
La cybercriminalité dans le monde virtuel
L’énorme volume du commerce électronique et des transactions attirera probablement davantage de criminels dans le metavers. Les principales escroqueries financières dans le metavers pourraient inclure le blanchiment d’argent au moyen de biens immobiliers virtuels, les schémas de Ponzi, l’évasion fiscale et la manipulation du marché éventuellement déréglementé.
Si un utilisateur est victime d’une escroquerie ou d’un vol, il lui sera très difficile d’obtenir de l’aide, de porter plainte ou d’intenter une action en justice. L’utilisateur utilisera également des monnaies numériques décentralisées, ce qui ajoute à la complexité de la situation.
