Le Saga bientôt en vente
Cela fait presque quatre mois que la blockchain Solana a annoncé son smartphone Saga axé sur le web3. Malors que le téléphone approche de sa date de sortie officielle, le plan a changé. Et surtout les objectifs de vente qui ont fondus comme neige en enfer.
Leur objectif n’est plus de vendre 10 millions d’unités mais la société serait très heureuse si 25’000 à 50’000 unités étaient vendues l’année prochaine. Quelle débandade.
Un marché déjà saturé
Bien qu’il ne soit pas facile de lancer un nouveau téléphone avec succès, Solana cherche à aborder le lancement différemment. Il s’agit d’un outil pour attirer les développeurs.
Avant de lancer Solana, M. Yakovenko a passé la majeure partie de sa carrière professionnelle chez Qualcomm et a aidé d’autres grandes entreprises technologiques comme Facebook et Windows à créer des téléphones mobiles. Il convient de noter qu’un grand nombre de ces projets ont échoué. Mais la principale différence aujourd’hui est qu’il ne s’agit pas d’un projet qui demande un gros capital.
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Un marché de niche pour Solana
Le marché des téléphones est arrivé à un point où les équipes peuvent construire un appareil rapidement en apportant de petites modifications à un Android afin qu’il puisse permettre une expérience web3, a noté Yakovenko. « L’opportunité existe maintenant parce que nous n’avons pas besoin d’obtenir des ventes de 10 millions de dollars d’emblée. Nous pouvons en fait cibler un très petit public de niche, à savoir les utilisateurs du web3 qui utilisent beaucoup de cryptomonnaies. »
S’il existe un canal de distribution web3 pour les développeurs, cela peut leur ouvrir des possibilités de créer des expériences en dehors de l’écosystème des actifs numériques centré sur les ordinateurs portables. Les utilisateurs n’auront pas à se connecter à quatre applications différentes pour créer une transaction en crypto. Ce sont les volants d’inertie dont nous avons besoin pour le prochain cycle.
On enlève les commissions des app stores
Par ailleurs, le téléphone axé sur le web3 permettra aux créateurs de contenu et aux plateformes d’octroyer des droits de propriété numérique aux organisations et aux utilisateurs. Au lieu de céder une taxe de 30% qu’Apple et Google appliquent aux ventes d’applications.
L’idée d’une véritable propriété numérique signifie que les objets numériques doivent être traités comme des objets physiques. Ce qui n’est pas le cas d’Apple ou de Google. Ils sont construits autour d’un modèle de location dans lequel tout le contenu appartient au créateur et vous, en tant qu’utilisateur, le louez. Lorsque vous achetez une vidéo sur Amazon, vous ne la possédez pas réellement.
Pourquoi Google et Apple ne veut pas du Web3
Ainsi, ni Google ni Apple ne veulent vraiment s’attaquer à web3 parce que la véritable propriété des actifs numériques perturbe leurs modèles économiques. Quand vous êtes le créateur de contenu et que vous avez une application sur l’iOS store, vous pouvez prendre les 30% de frais et les donner à Apple. Magic Eden ne peut pas vendre un NFT de 10’000 dollars pour 13’000 dollars sur l’application iOS. Ils ne peuvent pas ajouter de taxe car cela détruirait les bénéfices.
