Mt Gox se fait attendre
Mt. Gox, l’ex-bourse cryptographique, a annoncé aujourd’hui une prolongation d’un an pour le remboursement de ses créanciers. Ceux-ci, qui attendent une compensation depuis la chute de la plateforme en 2014, ont désormais jusqu’au 31 octobre 2025 pour effectuer les démarches nécessaires à leur indemnisation.
Nobuaki Kobayashi, l’administrateur judiciaire en charge de la réhabilitation de Mt. Gox, a communiqué cette prolongation, repoussant ainsi la date limite initialement fixée au 31 octobre 2024. Cette décision est une réponse aux défis persistants rencontrés par de nombreux créanciers pour finaliser les formalités requises.
Les raisons derrière la prolongation
Cette extension repose sur deux motifs principaux. D’une part, de nombreux créanciers n’ont pas encore complété les démarches nécessaires pour bénéficier de leur remboursement. D’autre part, des difficultés techniques et administratives ont ralenti le processus pour certains créanciers, rendant nécessaire un délai supplémentaire pour régler ces problèmes.
Ce délai supplémentaire vise à faciliter la navigation des créanciers dans le processus de remboursement qui s’est révélé complexe pour beaucoup d’entre eux. En raison de divers retards et obstacles techniques, cette année additionnelle devrait permettre de surmonter ces difficultés.
Les implications sur le marché des cryptomonnaies
Le report de la date de remboursement pourrait avoir des effets notables sur le marché des cryptomonnaies. La distribution des bitcoins et autres actifs numériques aux créanciers est maintenant retardée, ce qui attire l’attention des analystes sur l’impact potentiel de ce délai sur la volatilité des prix et les volumes d’échanges.
Anciennement la plus grande plateforme d’échange de bitcoins au monde, Mt. Gox a fait faillite en 2014 après avoir perdu environ 850’000 bitcoins à cause d’une faille de sécurité majeure. Depuis 2018, le processus de réhabilitation de la plateforme est confronté à de nombreux défis juridiques et logistiques dans le but d’indemniser les créanciers touchés par cet effondrement.