Comment es-tu arrivée dans le monde de la crypto?
Bonne question. Je suis arrivée dans la crypto par la porte des NFTs. Je les ai découverts dans une conférence. Ça m’a vraiment passionné, aussi pour la spéculation c’est vrai. Quand je suis rentré chez moi, il fallait vraiment que je comprenne tout ça et j’ai fait de longues recherches. J’ai acheté des NFTs avec de l’ethereum alors que je ne savais même pas ce qu’était une cryptomonnaie. J’ai continué de creuser et je me suis intéressé au côté tech de la crypto et de la blockchain. Et depuis, je suis revenue aux fondamentaux.
Quelles sont tes activités liées à la Crypto?
Je fais principalement de la stratégie de content pour des sociétés liées à la blockchain. J’ai aussi mon media Carlita Crypto. Je fais du contenu pour faire découvrir et faire comprendre aux gens les concepts crypto de façon simple. Je suis sur Twitter, Tik Tok et Instagram. Je suis encore en alternance et je travaille pour PiratzLabs qui est un genre de fonds d’investissement et un incubateur de start-ups crypto. Pour eux je crée du contenu, des podcasts et certains tâches marketing.
Quels sont tes points forts dans la crypto?
Je suis très open-minded et je n’ai pas peur de me remettre en question. Je sais qu’il y a plein de choses que je ne sais pas. Je crois que j’arrive bien à expliquer la crypto aux débutants. Je suis surtout sociale et joyeuse, ce qui donne un peu de peps féminin dans un secteur bien masculin.
Tu es influenceuse. Tu veux en faire ton métier?
Si tu dis à tous tes invités qu’ils sont influenceurs, certains ne vont pas être contents. Moi perso ça ne me dérange pas d’être appelée comme ça. Mais ça peut avoir une connotation négative. On préfère dire créateur de contenu. Pour l’instant j’ai décidé de ne pas prendre de sponsors ou de partenariats payants. Ça arrivera un jour c’est sûr, tout travail mérite salaire. Mais actuellement, j’ai assez de quoi vivre.
As-tu un mentor dans la crypto?
Dans la crypto, pas à proprement parlé. Mais je suis très bien entouré de personnes liées au secteur en général. Du côté entrepreneurial, mon inspiration est Bilal El Alamy, l’un des fondateurs de PiratzLabs. Il est également le fondateur de Dogami, une collection NFT.
Comment réagis-tu aux réseaux sociaux et t’affectent-ils en général?
Je les utilise au quotidien pour Carlita Crypto. J’ai un compte privé que j’utilise moins qu’avant. Si on m’enlève Twitter pendant 48 heures je ne suis pas bien. Mais en général je n’ai pas beaucoup de messages négatifs, heureusement j’ai une belle communauté. Quand je lis quelque chose de méchant ça me travaille un peu quelques heures mais j’essaie d’oublier vite.
Qui voudrais-tu être pendant un mois, une semaine, une journée et une heure?
Pendant un mois, clairement Elon Musk, juste pour comprendre. Pour une semaine, j’aimerais bien être Cristiano Ronaldo. Et pour une journée, CZ de Binance. Pour une heure, je dirais un robot, style une petite IA comme dans les films.
Quel est ton le moment le plus embarrassant que tu aies eu dans ta vie?
J’en ai eu tellement, je crois même beaucoup trop. Mais j’aime bien être dans l’embarras. Pour rigoler des autres faut d’abord savoir rigoler de soi-même. Je dirais lors d’une live sur la chaîne Crypto Future, j’ai voulu rekt une personne et je n’arrivais pas. J’ai dû marquer rek/ dans les messages une centaine de fois. Et comme j’étais en live, c’était très gênant.
Que contient ta liste de vœux pour les cinq prochaines années?
Je vais dire deux choses matérielles. Une meilleure caméra pour mes lives et de jolies choses pour meubler mon appartement car j’ai emménagé il n’a y a pas longtemps et il est un peu vide. Côté immatériel, du bitcoin, beaucoup de bitcoin. Et puis de la reconnaissance, c’est important.
Tu pars à la retraite à 65 ans, quelle image voudrais-tu laisser de toi dans la crypto?
Une très bonne image évidemment. A la fois une image de création de contenu et de partage avec les autres. Et laisser aussi une image d’entrepreneuse, de fonceuse et d’investisseur. Une personne déterminée qui part de rien et qui arrive à faire plein de choses. Après c’est sûr que c’est difficile de tout avoir et de tout faire. J’aimerais laisser une image très business oui, mais une image aussi humaine que professionnelle.
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