La mise à jour pour ce mois
Le hard fork d’Ethereum Shanghai est tout proche et devrait être activé en mars 2023. Alors que le réseau va ainsi franchir une nouvelle étape importante, les investisseurs attendent avec impatience la mise à niveau car elle pourrait entraîner une pression de vente massive.
Cette mise à jour permettra aux investisseurs de retirer leurs ETH stakés. En amont de cet événement historique, des inquiétudes ont été soulevées quant à la possibilité que les ETH retirés inondent le marché. Un facteur qui aurait probablement un impact sur la valeur de l’Ethereum.
Actuellement, il y a 17 millions d’ETH mis en jeu dans le contrat de dépôt, ce qui représente 14.12% de l’offre totale. Ces ETH sont bloqués depuis deux ans maintenant.
Une analyse on-chain positive
La plateforme de données on-chain CryptoQuant a publié aujourd’hui une analyse approfondie qui suggère qu’il y a deux bonnes raisons pour lesquelles la pression de vente sur l’Ether (ETH) restera faible même après la mise à niveau de Shanghai.
Toutefois, cette crainte n’est pas fondée pour deux raisons. D’une part, il existe une file d’attente pour les retirer. La période de sortie d’Ethereum est dynamique et non statique comme d’autres réseaux de preuve d’enjeu. Cela signifie que tous les ETH ne peuvent pas être déversés en une seule fois mais sur une longue période.
D’autre part, 60% des ETH jalonnés, soit 10.3 millions d’ETH sont à perte. Les investisseurs sont susceptibles de conserver l’actif jusqu’à ce que les conditions du marché s’améliorent. Généralement, la pression de vente se produit lorsque les participants ont des profits extrêmes, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Le scénario du pire
Dans le pire scénario présenté, l’analyste prévoit qu’il faudrait plus de deux ans pour que le nombre de validateurs passe des 536’000 actuels à 100’000 si le renouvellement maximal des validateurs se produit.
Si ce scénario devait se produire, la pression vendeuse pourrait représenter environ 6% du volume quotidien (0.2% du total des ETH) au cours des trois premiers jours, 1% pendant les six mois suivants et 0.3% sur une période de 18 mois.