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Ron DeSantis, gouverneur de Floride et candidat républicain potentiel à la présidence, a proposé une législation qui interdirait l’utilisation d’une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) comme monnaie dans son État. L’année dernière, le président Joseph Biden a émis un décret ordonnant au gouvernement fédéral d’étudier les avantages et les inconvénients potentiels d’une CBDC.
Lors d’une conférence de presse tenue le 20 mars, M. DeSantis s’est prononcé contre l’émission et le contrôle par la Réserve fédérale d’une monnaie numérique de banque centrale aux États-Unis. Il a affirmé que cette mesure donnerait plus de pouvoir au gouvernement fédéral et a mentionné d’autres initiatives gouvernementales qui affectent directement les consommateurs américains. Notamment les inquiétudes concernant l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les pressions exercées sur les banques.
Une menace réelle sur ls société
L’initiative de la CBDC constituerait une menace pour la vie privée et les banques locales aux États-Unis. Sans fournir aucune information à l’appui, M. DeSantis a principalement rejeté les arguments avancés par les défenseurs de la Fed pour justifier le lancement d’un dollar numérique, ceux liés à l’environnement et à la mise en place d’une économie sans numéraire.
Il a cité l’introduction du yuan numérique par la Chine comme exemple dont les gouvernements tentent de surveiller le comportement des citoyens. Elle permet la surveillance des habitudes de dépenses. Il a également affirmé qu’une CBDC fédérale soulèverait des problèmes liés à la protection de la vie privée et réduirait l’importance des banques locales et des coopératives de crédit.
« Une CBDC donne au gouvernement une vision claire de tous les comportements des consommateurs et lui permet de s’introduire dans la société pour mettre en œuvre son programme. L’objectif de la monnaie numérique de la banque centrale est donc de surveiller et de réguler le comportement des Américains. »
